Depuis que l’une de mes voisines a appris que la mort allait bientôt l’emporter, je vais la saluer chaque jour. Par amitié bien sûr mais aussi, et surtout, pour l’échange d’un regard complice, pour la beauté de son sourire et pour ce baiser sur la joue qui chaque jour est peut-être le dernier.
Quand je la vois entourée de la tendresse de son homme et de la bienveillance de ses enfants, quand je ressens autour d’elle la présence de ses anges, son papa et son frère décédés, venus pour l’emmener dans la lumière et l’amour de Dieu, je comprends qu’entre la terre et le ciel, une chose unique et essentielle nous unit : l’AMOUR.
Lorsque nous ferons l’expérience du passage que nous appelons la « mort », nous connaîtrons une nouvelle naissance. D’ailleurs, ne dit-on pas que toute fin est un commencement et que nous ne mourrons jamais? Il suffit d’observer la nature au printemps lorsque les bourgeons éclosent et que les graines en terre gelée naissent, pour être convaincus que nous assistons à la renaissance de la vie.

Je sais que nous ne mourrons jamais et que nous restons vivants en Dieu (l’amour) et ses anges. En fait, nos chers disparus sont toujours présents mais dans une autre fréquence que la nôtre. Savez-vous que nous sommes branchés sur 99.8 fm tandis que l’âme de nos défunts vibre sur 102.7 fm et qu’il suffirait de changer de station de radio pour pouvoir communiquer avec eux?
Depuis mon enfance, à tout moment et surtout quand je ne m’y attends pas, je capte régulièrement cette fréquence d’amour des défunts; mais le signal est souvent brouillé ou trop faible pour que j’en comprenne tout le sens. Malgré tout, je transmets ce que je reçois même sans le comprendre. En effet, si je reçois le message c’est qu’il est important pour la personne en face de moi, et qu’il ne s’agit que d’amour.
Je me souviens qu’un jour, au restaurant, entre deux fous-rire partagés avec un ami, je lui demande soudain s’il connait Bérengère car je la sens à côté de lui et j’apprends qu’il s’agit en fait de sa grand-mère disparue.
Il y a aussi cette fois où, à la sortie d’un de mes spectacles, une femme me demande un autographe sur une photo. Et je la signe la main sur la poitrine utilisant le nom de sa sœur disparue quelque temps plus tôt d’une crise cardiaque…
Ces deux exemples et tant d’autres que j’ai en mémoire, sont pour moi la preuve que nous restons vivants sur le plan céleste. Le jour où nous nous départirons de notre moi physique pour nous diriger vers cette autre dimension, notre corps laissera toute la place à l’amour.
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Merci à toi, Viviane, ma chère voisine, qui me permet de vivre à tes côtés ce passage vers la renaissance qui m’a longtemps fait peur.
Et merci à vous qui prenez le temps de me lire et de m’écrire. Vos nombreux témoignages me touchent toujours beaucoup.
Que l’amour des anges nous accompagne. Avec mon amour.
Niko
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