Mon histoire, comment tout a commencé

Je m’appelle Nicolas, et aujourd’hui je me sens vivant. J’aime (faire) rire, m’émerveiller, m’émouvoir et partager. Mon histoire ressemble à beaucoup d’autres…

nicolas-bernardEnfant j’ai cherché l’amour et j’ai trouvé la souffrance. Dans ma famille c’était disputes, pleurs, claquements de portes, manipulation et contrôle. Heureusement pour moi, je ressentais la présence de l’Ange en moi.
Enfant précoce, porté par mes émotions, mes sensations et mon intuition, je devais être une totale énigme pour les adultes et mes parents et toujours en décalage avec les enfants de mon âge.

J’ai été élevé par deux parents qui n’avaient pas d’amour pour eux-mêmes et qui n’étaient donc pas capables d’en donner d’une manière juste. De cette incompréhension est née une peur de l’abandon, une peur toujours présente aujourd’hui.

Moi, tout ce que je voulais c’était qu’on m’aime. Comme j’étais câblé différemment (surdouance) il m’était donc facile d’observer attentivement les autres,  d’interpréter, et de devancer leurs demandes. Les « Décoder » me rassurait. Capable de me modeler en celui qu’on attendait… au détriment de ma vraie personnalité, je me transformais à volonté en Barbapapa certifié des émissions pour enfants de Dorothée. 

Aujourd’hui j’ai compris qu’être un Barpapapa n’avait fait qu’accentuer mon mal-être. Moi, qui me sentais si différent, j’avais envie que quelqu’un m’explique qui j’étais, pourquoi j’étais là et surtout qu’il me dise que tout irait bien. J’étais plein d’interrogations et de questions essentielles comme : Qui suis-je ? Qu’est-ce qui est réel ? pourquoi suis-je ici et en vie? J’étais apeuré, seul dans un monde que je ne comprenais pas car aucun adulte n’avait de réponse satisfaisante à me donner !

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Mes grands parents : Blanche et Ambroise

Il y avait en moi une telle soif d’être aimé ! Mais personne autour de moi ne savait réellement m’apporter amour et protection à part mes grands-parents (Blanche et Ambroise). Par exemple, quand j’étais en maternelle, mon grand-père venait me chercher à l’école en vélo. Je me blottissais contre son dos. et je sentais sa main puissante recouvrir les miennes. Tandis qu’il pédalait, il rêvait à haute voix : « Et si on partait en voyage en roulotte ? Si on achetait un cirque pour faire des numéros ? »

A mes yeux d’enfant, mes grands parents et leur maison étaient magiques. Dès que j’ouvrais la porte, l’odeur du chocolat qui fondait lentement sur le poêle à bois nous faisait saliver. Le goûter terminé je posais ma tête sur les genoux de ma grand-mère et je m’endormais serrant un coin de son tablier entre mes doigts remplis de chocolat… Des moments de douceur vite balayés dès que mes parents venaient me rechercher.

Quelques années plus tard ma tante Marie, et mon oncle Gaston sont venus passer 15 jours à la maison. Ma tante Marie avait décrété que les repas devaient se terminer pour 13h30 car il était hors de question qu’elle rate un épisode d’une nouvelle série télévisée inédite qui nous était inconnue: « La petite maison dans la prairie ». Ce fut pour moi une révélatiola-petite-maison-dans-la-prairien ! Voir Charles Ingalls réconforter ses enfants, Caroline leur apporter de la tendresse, ressentir l’entraide et la complicité existant entre les deux sœurs Laura et Mary sans oublier la bienveillance de la communauté de Walnut Grove (à l’exclusion évidemment de Madame Oleson et de sa fille Nelly)…  me faisait verser des torrents de larmes. Chaque épisode m’apportait un véritable réconfort car j’avais découvert que l’amour pouvait se partager, se vivre au sein d’un foyer. C’est donc avec ma sœur télévisuelle Laura Ingalls que j’ai grandi et découvert la puissance des câlins. Des câlins que j’aime offrir et vivre avec force depuis.

Si enfant, je me sentais seul au monde, arrivé à l’adolescence, j’étais devenu un extra-terrestre perdu sur une terre peuplée d’humains avec des mœurs et coutumes que je ne comprenais pas. Une tribu avec laquelle je me voyais contraint de partager le restant de ma vie. Je flirtais avec la dépression et son lot de rumination, confusion et souffrance. C’est alors que j’ai entendu une ritournelle dans le poste de la radio : « Mais mon Dieu de quoi j’ai l’air, je sers à rien du tout. Et qui peut dire dans cet enfer ce qu’on attend de nous, j’avoue » 

 Je n’étais donc pas le seul ! Mylène Farmer, sous ses airs de libertine, était soudain devenue l’ambassadrice de mes sentiments confus car pour la première fois un texte trouvait un écho en moi : « A quoi je sers… ».

Au fil des années et aujourd’hui encore, nombre de ses chansons mettent du baume sur mes souffrances, des mots sur mes maux. Je me souviens d’ un titre en particulier « Il n’y a pas d’ailleurs » qui m’a fait éviter sans doute le pire tandis que la chanson « L’autre » m’a remis en conscience l’autre présent en moi.

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Mylène Famer version Puppet

Jeune adulte, j’ai eu une vie riche de créations et de rencontres mais une nouvelle alerte sous forme d’un burn-out m’a fait comprendre que je ne prenais toujours pas le temps d’écouter mon corps ni mon esprit. Je n’ai d’ailleurs pas pris le temps de me poser les bonnes questions. Voilà pourquoi, dix ans plus tard, l’arrivée d’un cancer a déclenché un stress incontrôlable en m’arrachant violemment à mon insouciance et en me montrant ma solitude ! Le cancer avait donc un message à me délivrer : pour ne pas mourir, je n’avais plus le choix, il était temps que je m’occupe de moi et de l’autre en moi. Il était temps que j’apprenne à me connaître, m’aimer et lâcher prise.

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Comme j’ai souvent vécu la tête dans les étoiles, loin de la réalité si difficile pour moi à supporter, j’ai d’abord recherché des techniques magiques et faciles en espérant croiser une Mary Poppins qui aurait sorti de son sac à main un remède miracle pour mon mal-être. Il m’a fallu quelques années pour comprendre que le remède magique tant espéré n’existait  que dans les films de Walt Disney. A bout de force et épuisé, j’ai donc décidé de commencer le plus passionnant, le plus enrichissant mais aussi le plus long des voyages, celui de me découvrir, de me retrouver et de m’aimer pour de vrai… Mais comment faire?

Lorsque l’on a des difficultés et que la vie devient pénible quelque chose en nous aspire à la paix, à la sécurité, à se sentir réconforté et aimé. On veut connaître ce qui pourrait nous aider, nous libérer de l’emprise de la peur, d’un sentiment d’échec ou de celui de n’avoir aucune valeur. Notre vie est  pleine d’incertitudes, de changements et de pertes.

Il y a une partie de nous qui a peur de ne pas savoir gérer ce qui survient ou ce qui nous attend. Nous cherchons désespérément de l’aide à l’extérieur de nous, alors que c’est notre réaction face aux défis inévitables de la vie qui détermine notre choix : souffrir ou être heureux. J’ai compris qu’il est important d’apprendre à être heureux avec moi-même pour ressentir que rien ne me manque, que rien n’est mauvais.

Ne pas chercher à ce que ma vie soit différente pour l’aimer et trouver la paix quoi qu’il arrive, est mon but. Trouver mon chemin et m’en sortir est mon histoire.

J’ai essayé de nombreuses techniques, méthodes pour me sentir bien, mais elles ne m’ont apporté que des réconforts temporaires qui ne m’aidaient pas à me sentir véritablement en sécurité, satisfait ou aimé. J’étais fatigué par la colère, la culpabilité et par ce qui n’allait pas en moi. Et pour avoir l’impression d’accomplir des choses et l’illusion de me sentir bien dans ma peau, je me suis longtemps investi sans retenue dans mon travail, mes spectacles ou dans les émissions que je réalisais.

Moi qui cherchais comment aller mieux, j’ai d’abord renié mon histoire, refusé de pardonner, refusé aussi ce cancer. Pourtant je voulais de toutes mes forces me libérer. Et c’est presque à bout de souffle, que je me suis résigné à lâcher mes peurs et donc à ne plus me fuir, à affronter mon passé, à arrêter de me punir pour apprendre à m’aimer. C’est en travaillant avec Louise Hay, une pionnière dans le développement personnel, que j’ai trouvé mes réponses. 

Mon cœur a reconnu l’authenticité de cette femme formidable qui est devenue pour moi comme une seconde mère envoyée par l’Univers. Ses nombreux ouvrages, son travail et ses exercices me permettent de m’aimer et de m’accepter exactement tel que je suis. Avec ce travail j’ai compris que ce que je cherchais depuis si longtemps était en moi et j’ai enfin pu m’aimer et m’apaiser. La force d’amour que je ressens aujourd’hui m’invite à vous partager mon histoire et mes expériences.

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« Le pardon m’a donné l’opportunité de devenir la personne que je suis réellement » Louise Hay

J’ai choisi, pour ce site, le nom: lavievousaime.com afin de rendre hommage à Louise, car “la vie vous aime” est l’une de ses affirmations préférées. C’est pour moi sa signature, ce qui caractérise sa vie et son travail. J’aime la simplicité de ses enseignements. Elle y parle d’amour, de pardon, de vérité, de bienveillance et de conscience comme le ferait une mère à son fils. Sa philosophie (méditations, affirmations positives, exercices du miroir…) fait désormais partie intégrante de ma vie.

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Louise Hay version Puppet

Depuis mon enfance je sais que toutes mes expériences me servent à grandir à trouver la joie et à transmettre l’amour. J’ai aussi appris que rien n’arrive pour rien, que tout est parfait. La preuve: mon histoire et mes anges m’ont permis d’arriver jusqu’à vous aujourd’hui.

Niko